Santa Barbara, récemment. Colombine, Virginia Tech, Newton, Denver, Washington… Combien de victimes faudra-t-il encore dénombrer dans cet état qui se veut être le plus puissant du monde et qui pourtant accepte en toute impunité que chacun soit armé comme dans un mauvais western ? Tant de victimes innocentes, tant de familles dans la détresse par un fait de hasard. La malchance d’avoir croisé sur un trottoir le chemin d’un fou armé jusqu’aux dents, le mauvais jour. Pour eux, leurs familles et le deuil impossible de l’incompréhension muée à la colère, je dédie ces quelques lignes…

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Pluralité, mélange, interdisciplinarité… Voila ce que je suis : le mélange de la rigueur et de la conformité aux bons usages de la langue française puis la plume fantasque de tous les sujets, des plus farfelus aux plus sérieux. Souvent ces deux professions entremêlées surprennent. Tel le cliché d’un correcteur poussiéreux enfermé à double tour entre son Grévisse et son Bescherelle, sujet à un dédoublement de personnalité qui le pousserait à écrire pour une Toile originale et protéiforme des articles que son amour de la langue française ne devrait pouvoir accepter.

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Je suis tombée amoureuse de ce pays la première fois que j’ai entendu la douce musique de sa langue. Une culture, une vie si douce qui suit les mouvements du soleil, si différentes de la française. Écrire un article en italien était comme un retour à mes racines, des racines qui viennent de si loin…Lire la suite de

Mi sono stata innamorata di questo paese la prima volta che ho ascoltato il dolce suono del suo linguaggio. Una cultura, un modo di vivere seguendo la luce del sole, tanto diverso dal francese. Scrivere un’articolo in italiano come un ritorno alle radici, come radici che vengono da lontano.

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Un pied dans la Toile, la tête dans les nuages : rédiger pour le Net

Il y a quelques années encore, cette profession ne pouvait même pas s’envisager. Les chemins de Google devenant pénétrables et les règles du jeu changées, le métier de rédacteur web est devenu une réelle compétence tant technique que rédactionnelle, l’idéal étant de savoir maîtriser les deux. Comment et pourquoi ce métier arrive à nous, jeunes aspirants écrivains que nous sommes ? Parce qu’il s’adapte à la rapidité de l’air du temps et demande une imagination sans faille, disponible à tout moment.Lire la suite de

« Maman c’est quoi la guerre, pourquoi il y a plein de noms sur une pierre devant l’école ? » dit Éléa, ma fille, du haut de ses 4 ans et demi. Comment aurais-je pu lui dire ? Comment pouvais-je lui expliquer que dans ce monde où elle n’a toujours trouvé qu’amour, tranquillité et sécurité, il fut un temps pas si lointain où tout était orage… Que dans d’autres pays encore aujourd’hui les enfants se cachent, les parents luttent et les morts s’enchaînent pour des causes qu’ils ne connaissent même plus ? Je n’ai pas pu. Pourtant je sais qu’il faudra un jour lui en parler, parce que je sais par-dessus tout que celui qui oublie le passé ne détient plus les clés de l’avenir.Lire la suite de

Cette petite phrase suscite bien souvent l’intérêt de mon auditoire : pourquoi être correcteur et surtout pourquoi là… en Charente ? Et pourquoi pas ! Ici on écrit comme ailleurs, et surtout malgré notre « forfait campagne » on a Internet, si si je vous assure ! Bien sûr ce n’est pas le centre du Monde, ni le lieu idéal pour un mariage au Figaro et on y croise rarement un Nouvel Observateur. En revanche nous possédons ce que vous les citadins n’avez qu’en jardins publics : un horizon ouvert, des forêts, des vues imprenables, des lacs et des tournesols…Lire la suite de

Depuis quelques temps, cette question est récurrente à mes oreilles : pourquoi avons-nous des valeurs que beaucoup d’autres ne respectent pas ? Je dois bien avouer que je fais partie de ceux qui se sentent parfois la « plume » d’un pigeon, et que, appartenir à la classe de ce type de volatiles quand tout un tas de paons fanfaronnent ne me plait que très peu… Pourtant soyons fiers d’être de beaux pigeons, parce qu’au moins nous sommes voyageurs et fidèles alors que les paons amassent beaucoup mais ne peuvent guère plus mirer toutes leurs couleurs payées sur le dos des autres dans les reflets amers de leurs miroirs…Lire la suite de