Il prend des photos pour écrire ses prochains articles, évidemment ! Écrire est une drogue, regarder le monde à la lumière de tout ce que l’on pourrait en partager une manie, un toc… Ou qui sait, une nouvelle façon de l’appréhender ?
Écrire pour le web : être capable de parler de tout sans n’avoir peur de rien !
Souvent je m’étais demandée si mes intérêts multiples et variés serviraient à autre chose que me questionner vainement sans cesse sur ce qui m’entoure. J’ai oublié pendant de nombreuses années que je savais écrire ! Et que ce moyen était surement le meilleur pour transformer toutes ces données abstraites et parfaitement stériles en des savoirs plus ou moins importants mais surtout, partagés !
Sauter dans le vide ne m’a jamais effrayée. C’est la minute d’avant qui déchire le cœur, après il suffit de fermer les yeux et de se lancer. Sans réfléchir. Alors, sans réfléchir, j’ai accepté d’écrire sur des sujets que je ne connaissais absolument pas, des métiers que je n’avais jamais croisés. Et j’ai sauté ! Et ça a marché ! Parfois aussi je me suis littéralement écrasée au sol. Peu importe. J’ai survécu, je survivrai.
Le métier de rédacteur web pourrait paraître d’une simplicité enfantine aux yeux de certains. Pourtant, il requiert ce côté téméraire que, finalement, nous sommes peu à développer. La peur ne peut faire partie de ce choix professionnel. Pire, il ampute de ses moyens les meilleures plumes les rendant « muettes » de tout mouvement.
Au fond ne faut-il pas un peu de témérité pour se lancer dans ce monde ? Un brin d’audace pour oser imaginer que notre vie puisse être meilleure et que nos plus grands espoirs puissent être réalisés ? Et celui qui ne saute jamais dans le vide, que fait-il ? Attendre, regarder, espérer quand même… Rêve-t-il encore ?
Écrire pour le web : regarder un paysage comme une histoire inédite
Depuis que j’écris tous ces articles si différents pour le web ou la presse, je me suis rendue compte que ma perception du monde avait changé. Je ne peux m’empêcher d’imaginer les sensations que me procure la beauté d’un paysage ou d’un lieu qu’à travers des lignes. A partager, toujours !
Alors je photographie et examine, note les particularités, les anecdotes qui me font sourire. Et, finalement, je finis par redécouvrir des villes comme Bordeaux ou La Rochelle sous des jours à chaque fois nouveaux. Comme si une visite de plus dans une de ses villes que je connais bien, était une découverte perpétuelle. De ce fait les clichés que je prends de mes abords préférés, la promenade des Minimes à La Rochelle ou du quai des Chartrons à Bordeaux, sont à chaque fois différents.
Découvrir le monde avec un regard qui se renouvelle sans cesse, m’apporte la fantaisie et la joie d’un renouvellement continu. Au fond, peut-être que le rédacteur web est un peu comme un grand enfant : chaque jour est une conquête de terres inconnues !
Mélanie Sorbets-Le Meur, www.laplumeetlagomme.fr