Être rédacteur web à Angoulême, a suscité bien souvent le doute et la perplexité de mon entourage. Angoulême ne serait pas, à priori, la ville que l’on choisirait pour y établir une activité novatrice. Grossière erreur. Aujourd’hui je partage mon travail entre Paris, Bordeaux et Saint-Étienne tout en restant à Angoulême. J’aime cette ville peut être encore plus maintenant, les gentils « cagouillards » se montrent bien plus résistants qu’il n’y paraît !
La belle Angoulême. Photo personnelle Mélanie Sorbets, www.laplumeetlagomme.fr.
Angoulême la belle endormie…
Il y a quelques années encore lorsque nous étions lycéens vivre à Angoulême et encore plus s’y établir semblait être un cauchemar auquel il fallait s’échapper à tout prix. Alors, sans aucune hésitation, nos choix d’orientations étaient simples : « Tout mais pas ça ! » … Je crois qu’à l’époque nous avions raison parce que découvrir d’autres horizons était certainement le meilleur moyen pour nous de savoir mieux apprécier ce que nous quittions alors.
Combien d’entre nous sont partis ? Combien d’entre nous sont revenus ?
Indéniablement nous sommes revenus. De Paris, de Poitiers, de Bordeaux nous sommes énormément à avoir exaucé le vœu si cher à nos yeux de revenir sur nos terres. Parce qu’ici le temps se déguste, parce qu’ici le soleil n’a pas d’heure et qu’un bonjour ne semble pas suspect, parce qu’ici l’inconnu ne l’est pas longtemps et que lorsque l’on perce la coquille d’un Charentais on le touche droit au cœur.
Angoulême ou la reine Margot dopée à la caféine, comme sa rédactrice web !
Ma potion magique ! Photo personnelle Mélanie Sorbets, www.laplumeetlagomme.fr
Ah le café, que serions-nous tous petits écrivains du web sans ce breuvage magique qui redonnerait vie à n’importe quel esprit endormi ? Que nos idées seraient courtes sans cette formidable pause café qui nous fait aller vers l’autre ou nous tourner vers ce que l’on a de plus beau, nos vertes campagnes ? Oui, je l’avoue je suis dopée au café… Et j’en suis fière !
Mais je crois qu’Angoulême aussi s’est dopée à une caféine d’une étrange sorte, plutôt à bulles, plutôt animée et colorée. Mais elle bouge et elle avance. Et il y a encore tant de place pour toutes les nouveautés là où ses voisines bordelaises, rochelaises ou pictaviennes en sont sursaturées !
Ma plus belle preuve : ce combat magnifique mené par une Charentaise qui aurait l’allure d’une résistance d’un village d’irréductibles gaulois. Non ! Nous ne voulons pas être perdus dans une région qui va enterrer toutes nos plus belles idées, tous nos plus beaux espoirs dans un magma d’autres régions sinistrées. Nous ne sommes pas sinistrés, nous sommes vivants ! Aquitaine, notre plus proche voisine, qu’attends-tu pour nous accueillir sur tes coteaux fertiles ? Allez les Charentais résistons tous ensemble, rendez-vous sur la page Facebook : Pour que la Charente et la Charente Maritime soient ralliées à l’Aquitaine.
Mélanie Sorbets , www.laplumeetlagomme.fr