Combien d’années nous a-t-on laissé croire que nos différences (physiques, psychologiques, intellectuelles…) étaient des freins à notre bonheur ? Combien de temps avez-vous payé le fait d’être trop ceci ou pas assez cela et au final jamais vraiment comme les autres ? Croyez-vous que vous en avez enfin fini ? Pas si sûr.

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Il y a un an, le 3 septembre 2013, je donnais vie à La plume et la gomme en m’inscrivant au registre des auto-entrepreneurs, avec beaucoup de plaisir mais aussi avec beaucoup de doutes. J’ai cru en mon rêve malgré tout et je n’ai pas abandonné l’idée que rien ne vaut ce plaisir. La vie est trop courte pour ne pas saisir les opportunités. Pourtant le chemin fut long…

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De l’écrivain adolescente à la rédactrice web : des chemins longs et sinueux

Je ris bien souvent et je joue sur les mots encore bien plus. Même mes maux deviennent des mots. Pourtant il m’a fallu parfois revenir à l’essentiel, l’originel. Retrouver la racine du bonheur perdu, l’enfance. Se réconcilier avec cette gamine là qui au fond, n’attendait que ça. Refaire le chemin à l’envers pour repartir de nouveau vers l’avenir. Mon chemin a commencé ici, sur les remparts de la vieille ville à la bande dessinée facile : Angoulême.

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La ville aux sourires qui chantent.

Petite, j’ai déjà visité cette ville et j’en avais gardé un souvenir émerveillé, d’autant plus que j’y avais croisé son ambassadeur le plus connu, Claude Nougaro en personne. Un grand souvenir ! Il fallait y revenir. Je suis revenue et j’en suis toujours autant émerveillée, même avec mes yeux d’adulte !

Plonger les yeux dans les douces eaux de la belle Toulouse… Photo appartenant exclusivement à Mélanie Sorbets www.laplumeetlagomme.fr
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Le plaisir d’écrire n’est rien sans celui d’être lu !

Beaucoup d’écrivains et de passionnés de l’écriture vous diront que peu importe le public pourvu qu’on ait les mots. Fausse modestie ou vraie pudeur ? Peut-être. Mais sans lecteur pourquoi transmettre nos écrits, pour les jeter dans le néant ? Des paroles en l’air. Non.

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Mais qui es-tu Wonder Correctrice ? D’où viens-tu ? Nous sauveras-tu des massacres imminents de notre langue ? Tueras-tu de ton regard perçant les « Sa me plaît » et les « Sa s’est trop cool » ? Vas-tu nous délivrer tes secrets pour ne plus tomber dans l’erreur terrible de la ponctuation mal placée et de l’accord désaccordé ? Nous sauveras-tu de cette terrible maladie de la « majusculite » qui ronge nos écrans et nos journaux ? Wonder correctrice, délivre-nous de toutes ces attaques orthographiques barbares ! J’ai mal à mon français ! 

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Être rédacteur web à Angoulême, a suscité bien souvent le doute et la perplexité de mon entourage. Angoulême ne serait pas, à priori, la ville que l’on choisirait pour y établir une activité novatrice. Grossière erreur. Aujourd’hui je partage mon travail entre Paris, Bordeaux et Saint-Étienne tout en restant à Angoulême. J’aime cette ville peut être encore plus maintenant, les gentils « cagouillards » se montrent bien plus résistants qu’il n’y paraît ! Lire la suite de

Que restera-t-il de nos histoires, de nos amours, de nos amis, de nos plus beaux souvenirs, de nos terres conquises par de belles vacances, si aucun de nos textes ne se trouve sauvegardé ? Que restera-t-il quand l’ordinateur sera éteint, les réseaux sociaux disparus et nos mails effacés ? Rien. Absolument rien. Et si nous sauvegardions nos mémoires vives tant que nos plumes s’agitent encore ? Lire la suite de

Enfin ! Après l’avoir imploré, supplié, rêvé, salivé, j’écris ENFIN de la cuisine pour internet. La cuisine, ma passion, mon refuge, ma loi. Un peu trop délaissée ces derniers temps à mon goût, l’écrire me donne envie d’y revenir faire bouillir les marmites, inventer des potions magiques, saliver les papilles de ceux que j’aime, partager avec ma fille et mes lecteurs tous ces petits secrets qui font nos plus beaux souvenirs.

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Drôle de profession rédacteur-correcteur, me direz-vous ? Comment j’y suis arrivée, par beaucoup de chemins détournés, je vous l’avoue. Mais j’y arrive, pas à pas, rêve à rêve. Bien que trop souvent, en grandissant, on nous fait croire que le rêve n’appartient qu’aux enfants et qu’il faudrait bien mieux savoir se satisfaire d’une réalité trop petite que d’un doux songe…Lire la suite de